La proposition d’édit initiée par le député provincial Francis Tshibalabala, portant protection des emprises des routes et des espaces publics dans la ville province de Kinshasa, a été déclarée recevable par l’Assemblée provinciale de Kinshasa au cours d’une plénière tenue vendredi 18 novembre 2022.
Cette proposition d’édit portant protection des emprises des routes et des espaces publics dans la ville province de Kinshasa, a pour soubassement juridique le point 5 de l’article 203 de la Constitution de la République démocratique du Congo, telle que modifiée et complétée par la loi numéro 11/002 du 20 janvier 2011, mais également dans l’article 35 de la loi numéro 08/012 du 31 juillet 2008 relatif aux principes fondamentaux de la libre administration des provinces.
Pour le député Francis Tshibalabala, sa proposition d’édit a été motivée par la constatation d’une montée en puissance du phénomène trilogique allant généralement de l’occupation éphémère des emprises et espaces réservés, à la construction des édifices solides sur fonds d’intérêt public, tout en passant par la mise des clôtures qui débordent les limites prévues des concessions privées.
« Nous sommes en train de décrier ce phénomène que nous vivons dans la ville de Kinshasa, aujourd’hui quand il pleut il y a pratiquement la crue, tout ça c’est dû au fait que les gens ont construit des maisons sur les emprises et les espaces publics. Tous les terrains de foot, les espaces des maraîchers sont spoliés avec les accidents qui ont eu à Matadi-Kibala tout ça parce que les emprises ne sont pas respectées même les emprises de chemin de fer, des routes et des rivières. Aujourd’hui les gens construisent dans les endroits non-édifiés. Quand il pleut nous sommes inondés. Il faut qu’il ait un édit sur cela pour que nous ne puissions pas tomber dans le travers du passé. Au lieu de pleurer des morts, il était temps de produire un texte qui va répondre justement à ces besoins pour mettre fin à la responsabilité de l’État à enterrer les victimes », a déclaré cet élu de la commune de Masina.
Il sied de noter que cet édit recommande la fin de la compromission et de la passivité des autorités urbaines mais également celle de l’incivisme foncier.
La rédaction Pepele news