6 jours avant la chute du Zaïre, le Président Mobutu adressait une dernière lettre à son ami français Jacques Chirac afin de lui faire savoir son envie de céder le pouvoir malgré lui.
Une semaine après le dissensus de la rencontre dans l’Utenika avec Nelson Mandela en facilitateur sur les négociations du pouvoir avec Kabila, Mobutu décidait d’écrire au Président Français en ces mots :
« Mon ami, vous savez aussi bien que moi que Laurent Désiré Kabila est une personnalité douteuse, génocidaire et inapproprié pour diriger le Zaïre comme Chef de l’État. J’ai tout essayé pour empêcher cela mais ses maîtres occidentaux, les États-Unis en l’occurrence le soutiennent et l’encouragent dans cette voie. »
Les États-Unis, qu’il reconnaît être ses alliés autrefois mais qu’il indique être entrain de le poignarder.
« Faut-il rappeler que je fais face à une guerre injuste ? Aujourd’hui, les États-Unis et la Grande Bretagne par l’intermédiaire de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda, du Rwanda et de l’Angola utilisent le chef de bande Laurent Désiré Kabila pour me poignarder dans le dos profitant de ma maladie. »
Poursuivant :
« Autrefois, les États-Unis ont été mes alliés, souvenez-vous de l’épisode angolais. Je me réserve le droit de publier dans les prochains jours mes mémoires. Alors le monde entier saura enfin des vérités encore insoupçonnées jusqu’ici. »
Voici en image l’intégralité du message de Mobutu à Chirac
Claustephy Mbuatas