À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, a rendu visite ce mercredi 19 juin au FONAREV, l’institution pérenne qui s’occupe de la prise en charge et de la réparation des victimes de ce type de violence.
Dans le cadre de cette journée qui met sous les feux des projecteurs cette tragédie humanitaire, Denise Nyakeru a réaffirmé son engagement et souhaité une bonne continuation à l’équipe pilotant le projet, suite à ses belles actions observées depuis le lancement du projet.
En 2022, la première Dame avait pris l’initiative de créer le FONAREV pour mener des actions visant la protection et la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
En cette date du 19 juin, elle a été chaleureusement accueillie par Eddy Mbanzu, Président du Conseil d’Administration, Lucien Lundula, Directeur Général, et l’ensemble du comité de direction, avec qui elle a passé en revue les activités réalisées ainsi que celles prévues dans un futur proche, notamment l’identification des victimes dans quelques provinces pilotes.
« Fonarev, c’est un Bébé que je porte. Vous avez vu comment ce projet a emballé tout le monde. La communauté internationale, les nations Unies. Le chef de l’Etat a apporté son soutien. Sachez que les yeux sont tournés vers vous. A ce stade, je ne peux que vous souhaiter une bonne continuation, beaucoup de courage sagesse, amour, compassion, compersion les uns envers les autres, que Dieu vous accompagne », a-t-elle déclaré à la suite de la séance de travail qu’elle a tenu avec le Conseil d’Administration, la Direction générale et les cadres dudit Fonds.
Pour ce qui est de la réparation des victimes, Lucien LUNDULA, DG de FONAREV a donné la prochaine étape après l’identification : « Près de 807 personnes seront recrutées qui seront des agents qui iront auprès des centres d’identifications pour identifier ces victimes qui bénéficieront de réparations. Le nombre des victimes est élevé, nous devons voir dans la mesure du possible comment combiner la réparation individuelle et collective » a-t-il déclaré.
Selon l’ONU, le monde connaît actuellement le plus grand nombre de conflits depuis la Seconde Guerre mondiale. Le mépris du droit international, la prolifération des armes et la militarisation croissante sont en train d’exacerber la violence sexuelle en temps de conflit.
Le droit international humanitaire considère la violence sexuelle comme un crime de guerre, un crime contre l’humanité, voire comme un crime de génocide.