Le Professeur José-Marie Tasoki Manzele, Docteur en Droit de l’Université Paris 1, Professeur à la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa et Conseiller du Conseil d’Etat, a dans une publication sur les réseaux sociaux indiqué que l’installation du wifi ne devrait pas occasionner la suppression des syllabus.
« Le professeur a un devoir légal de produire le syllabus de son cours, j’ai bien dit un devoir légal. L’étudiant a le devoir d’acheter son syllabus. Dans certaines universités organisées, le prix du syllabus est incorporé dans les frais scolaires », a-t-il d’abord énuméré.
Et de poursuivre tout de même que « le professeur ne peut pas conditionner la réussite par l’achat des syllabus. Lorsque le professeur produit son syllabus, il appartient à l’Université (l’État) d’en assurer la reproduction pour les étudiants, quitte à retourner au professeur son droit bien évalué en argent. À l’Unikin, l’intendance générale faisait ce travail quand tout était encore normal », explique-t-il.
Et de conclure « Dans la mesure où l’État n’est plus en mesure de reproduire le syllabus, service de reprographie faisant défaut, le Professeur supplée pour ne pas couvrir l’État du ridicule. Le Wi-Fi ne remplace pas le syllabus, et il n’y a aucun rapport entre les deux. »
Claustephy Mbuatas