Les étudiants de l’Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics, à travers une déclaration lue par leur représentant, dénoncent une prise en otage de leur établissement par des étudiants “corrompus” mettant en cause l’avenir de plusieurs étudiants et futurs ingénieurs.
Selon Jérémie Landa, président des étudiants de l’INBTP, il s’agit d’une situation très critique qui perdure depuis plusieurs semaines et qui orchestre des troubles, des vols et des saisies illégales des biens des étudiants. Alors que des étudiants revendicateurs disent dénoncer la majoration des frais académiques, la coordination estudiantine ne l’entend pas de cette oreille.
« Nous avons quasiment perdu deux mois de cours pour cause de la grève générale au sein du ministère de l’ESU et nous tendons vers le risque d’écoper d’une année blanche à l’INBTP », a regretté le président de la coordination des étudiants.
Jérémie Landa estime que ces « personnes malintentionnés, qui pour asseoir leur soif du pouvoir, veulent utiliser le prétexte de réclamation des frais académiques par les étudiants comme appât pour revendiquer autre chose que les frais académiques. »
« Nous demandons à la communauté estudiantine de l’INBTP, soucieux de reprendre les activités académiques, de rejoindre notre noble lutte en répondant massivement présents au rassemblement de tous les étudiants ce mercredi 23 février à 8 heures. » a déclaré Jérémie Landa Kusonga.