Le Burkina Faso est confronté à un coup de force militaire depuis le week-end dernier. Il s’agit d’un troisième putsh en Afrique après le Mali et la Guinée, en l’espace de 18 mois seulement.
Pour la sénatrice congolaise Francine Muyumba, cette situation prouve l’échec de l’Union africaine.
« Un autre coup d’Etat ! L’Union africaine à failli également à sa mission. L’Instituion n’est plus au service des Africains. Les pères fondateurs où ils sont, regrettent l’incapacité des dirigeants Africains à défendre l’Afrique son peuple. Plusieurs ne sont qu’au service de l’occident. », a-t-elle dénoncé.
Un véritable défi sécuritaire sans précédent dans la région car après le Mali qui a connu deux coups d’Etat, puis la Guinée, c’est maintenant le Burkina Faso rentre dans le lot mais sans grande intervention de la première instance du continent africain.
À Ouagadougou après un moment de silence, l’armée a annoncé ce lundi avoir renversé le Président Roch Kaboré, suspendant donc la Constitution en dissolvant le gouvernement et l’Assemblée nationale.
Claude-Stéphane Miakasisa