La Journée internationale de la liberté de la presse est célébrée chaque année le 3 mai pour sensibiliser le public à l’importance de la liberté d’expression et de la presse. Et ce mercredi n’a pas fait exception.
Cette année, la journée est placée sous le thème « Façonner un avenir de droits : la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ».
Décrétée par les Nations unies en 1993, suivant une recommandation de l’UNESCO, cette journée a pour but de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias.
Ainsi, nous avons donné la parole à deux journalistes de Kinshasa qui nous ont partagé leur pensées à ce sujet, « La liberté de la presse nous donne le pouvoir d’enquêter librement pour partager la bonne information. Pourtant Nous remarquons beaucoup d’injustices dans le métier du journalisme, malheureusement les journalistes ont perdu cette liberté. Il y a aujourd’hui tellement des barrières qui nous empêchent de diffuser la vérité, surtout quand cette dernière touche un sujet sensible pour une catégorie des personnes données », a déclaré la journaliste Dorcas MWANZA.
Pour le journaliste Fabrice Makele, Cette journée a pour objectif de rappeler l’engagement et la responsabilité. Tant chez les personnes de média que chez les gouvernants. Surtout que la particularité de cette année est que le gouvernement Congolais a fait mention de la liberté d’expression, la situation sécuritaire au pays et la nouvelle lois de la presse. Donc étant journaliste, nous devons faire la différence entre informer et diffamer » , a-t-il déclaré.
Notons par ailleurs qu’à cette occasion, le président de la République Félix TSHISEKEDI s’est réuni avec les professionnels de médias au fleuve Congo Hôtel. Il s’est félicité des avancées enregistrées dans le secteur depuis la tenue des états généraux de la communication et médias en janvier 2022.
Il n’a pas manqué de parler de la nouvelle loi de la presse qui vient poser le retour aux fondamentaux dans la pratique professionnelle et permet de s’adapter aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Yanne MBIYAVANGA