Un groupe d’une dizaine de sénateurs a écrit au président de la cour constitutionnelle afin de lui faire parvenir leur mépris sur la décision des juges d’ouvrir le procès Bukangalonzo malgré la décision du sénat de ne pas autoriser les poursuites judiciaires à charge de l’ancien premier ministre Matata Mponyo Mapon.
Dans ce mémorandum, ces sénateurs indiquent que conformément à l’article 218 du règlement d’ordre intérieur de la chambre haute du parlement, une commission composée de 22 sénateurs avait été mise en place afin de recueillir des éclaircissements au sujet de la demande des poursuites judiciaires contre l’actuel sénateur Matata Mponyo.
Il note alors que le rapport de cette commission spéciale avait été soumis au débat de l’assemblée plénière en juin dernier à l’assemblée plénière, qui avait siégé à huis clos et qui avait tranché.
Suite aux résultats du vote obtenus le jour-même de cette l’assemblée plénière n’autorisant pas ces poursuites judiciaires et la communication du président du sénat au procureur général de la décision du sénat de ne pas autoriser ces poursuites au cours du même mois (19 juin), ces sénateurs se disent apprendre avec étonnement au retour de leurs vacances parlementaires, que « le procureur général, quoique notifié (…), a décidé d’en faire fi, en engageant ces poursuites ».
Ils appellent cependant à l’autorité du juge à défendre l’estime des institutions.
Claustephy Mbuatas