Les travaux de construction de la route nationale numéro 5 (RN5), dans son tronçon reliant les villes de Bukavu et de Kamanyola dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo, ont été lancés officiellement le samedi 22 juillet dernier à Nyangezi dans le cadre du Programme Sino-congolais, par le ministre d’Etat en charge des Infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro Muvuni.
« Vous savez que la vision de son excellence monsieur le président de la République est d’améliorer les conditions de vie, les conditions sociales de nos populations (…). Nous sommes ici pour matérialiser cette vision, d’autant plus que celle-ci aujourd’hui, est une vision qui rencontre les aspirations de notre peuple. Ce projet est réalisé par instruction du président de la République, et entre dans le cadre du programme SICOMINES, » a déclaré le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, lors de cette cérémonie tenue à Nyangezi, dans le territoire de Walungu.
D’après le ministre Gisaro, la construction de cette route est d’une grande importance, car, par le passé, la population de cette partie, notamment celle de Bukavu et d’Uvira ne pouvaient rallier les deux. Elle était donc obligée de transiter par un pays voisin, en l’occurrence le Rwanda.
Il a aussi fait savoir à la presse, qu’il s’est rendu dans ce coin du pays pour lancer également les travaux d’achèvement du stade de Nyatende, issue du programme sino-congolais qui, selon lui, l’achèvement de ces travaux est une opportunité offerte par président Tshisekedi à la jeunesse de cette contrée.
Les travaux de cette route nationale seront effectués avec le concours d’un certain nombre d’entreprises locales, telles que l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), l’Office des routes (OR) et l’Agence de pilotage, a indiqué le ministre de tutelle.
Accompagné de son collègue du Budget, Aimé Boji, le ministre d’État Alexis Gisaro a invité la population à s’approprier ce projet d’achèvement des travaux de modernisation de 55 km de la RN 5 sur sa section Bukavu-Nyangezi-Kamaniola et de construction du Stade de Bukavu, qui, d’après lui, vise le développement de la province du Sud-Kivu.
La relance d’une série des travauxd’infrastructures
Outre la route Bukavu-Kamanyola au Sud-Kivu ainsi que la phase II des travaux du stade Nyatende à Bukavu, une série des travaux ont été relancés depuis octobre dernier, toujours dans le cadre du Programme Sino-Congolais, notamment, la route Nzolana à Kinshasa, la route Mbuji-Mayi-Mwene-Ditu au Kasaï Orientale, la route Materne-Tshela-Singini au Kongo-central.
Ces travaux sélectionnés par le gouvernement congolais à travers le ministère des Infrastructures et Travaux Publics, coordonnés par l’Agence de pilotage(APCSC), sont financés par la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES) et supervisés par l’Agence congolaise des grands (ACGT).
Ils sont exécutés par la Société d’infrastructure sino-congolaise (SISC) et s’inscrivent dans la vision du chef de l’Etat qui vise à améliorer considérablement la situation actuelle de la circulation des biens et des personnes, ce qui permettra, d’après les sources, l’amélioration des conditions de vie des habitants et la promotion du développement économique en République Démocratique du Congo.
Au total, 43 contrats d’infrastructures ont étés conclus dans le cadre de la convention de collaboration signée en 2008 entre la République démocratique du Congo et le groupement d’entreprises chinoises, à savoir les sociétés CREC et SINOHYDRO. En outre, une nouvelle série de projets d’infrastructure supplémentaires démarrent l’un après l’autre.
C’est sur base de cette Convention qu’est établie la SICOMINES S.A., société à capitaux sino-congolais. Le Projet de Coopération a pour objet de mettre en place des financements pour la construction des infrastructures à travers l’exploitation minière.
À travers ce projet, 958 km de routes et plus de 110.000 mètres carrés des bâtiments et ouvrages ont été successivement construits. Tous ces projets ont été réalisés dans le cadre d’une étroite coopération RDC-Chine.