L’un des proches du ministre des mines, Willy KITOBO, a émis son point de vue juste après les enquêtes de l’inspection Générale des Finances (IGF). À l’en croire, cette structure attachée directement à la présidence de la République n’a rien trouvé de mal dans la gestion dudit ministère.
L’IGF avait lancé le 19 mars dernier une enquête au sein du ministère des Mines au Centre d’Évaluation, d’Expertise et de Certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC). Sur la feuille d’observations, l’IGF voulait voir clair sur deux points dont les textes juridiques et activités de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude Minière (CNLFM) ainsi que l’inexistence de ses bureaux fixes et de son secrétariat permanent ; le paiement des aviseurs passé par le Cabinet.
Le ministère a par conséquent répondu à ces questions de contrôle, 5 jours plus tard, soit Le 24 mars dernier, dans un document de trois pages transmis à l’IGF où le ministre de tutelle, Willy Kitobo a lui-même répondu à ces interrogations.
« Au sujet du premier point, le ministre a résumé les textes juridiques de la création du CNLFM, en insistant sur les missions spécifiques de cette commission de l’État créée depuis 2010 par Arrêté Interministériel ministères de l’intérieur et Mines. Concernant les bureaux, Willy Kitobo a précisé que la commission travaille dans les bureaux du ministère comme toutes les autres commissions permanentes du secteur des mines », indique-t-il.
Sur la deuxième question, il rapporte que le ministre a justifié « que pour certaines missions d’investigation impliquant les membres du cabinet, quelques paiements ont transité par ces derniers et pour l’année 2020, aucune des 4 missions n’a dépassé 100 000 USD (cent mille dollars américains). »
Il constate tout de même que les réponses aux questions ont été fournies mais non sans étonnement, que des inspecteurs de l’IGF « publient leur lettre d’accusé de réception en cachant la réponse du ministre qui est pourtant très claire. » Et de conclure : « le ministre a toujours œuvré pour la transparence et la bonne gouvernance du secteur des mines caractérisées par la collaboration étroite avec toutes les institutions et tous les services de l’État. La vulgarisation et l’application stricte des textes réglementaires entourant la loi minière en vigueur et enfin, le maintien d’un dialogue permanent avec toutes les parties prenantes dans ce secteur clé et sensible pour l’économie de la RDC ».