Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi est déterminé à trouver une « solution à l’africaine aux problèmes entre africains », dans l’affaire qui oppose l’Éthiopie à l’Égypte et au Soudan sur le barrage de la Renaissance.
Ce samedi 8 mai, le Président en exercice de l’Union Africaine a entamé une tournée africaine auprès de ses homologues du Soudan, d’Égypte et d’Ethiopie concernés afin de tenter de trouver cette fois des bonnes résolutions, après l’échec du sommet tripartite organisé dans son pays en début du mois d’avril dernier.
Il a débuté sa petite tournée au Soudan, samedi le matin, à l’aéroport de Khartoum devant plusieurs autorités venues l’accueillir.
Assisté de Christophe Lutundula, ministre des affaires étrangères de la RDC, Alphonse NTUMBA LUABA , Coordonnateur du Panel d’accompagnement de la présidence de l’Union Africaine et Christian BUSHIRI, le Conseiller Principal du Chef de l’Etat au Collège diplomatique, Félix Tshisekedi a eu une séance de travail avec les hauts responsables du Soudan, directement concernés par cette question, dont le premier ministre Abdalla Adam Hamdok, de la ministre des affaires étrangères Mariam Al Mansoura Elsadig Al-madhi et son collègue de l’irrigation et ressources en eau.
À l’issue de ces discussions aucune information officielle n’a été livrée. Après Khartoum, le Président Tshisekedi Tshilombo a pris son avion pour le Caire, la capitale Égyptienne où il a rencontré les autorités du pays sur la même affaire avant de partir conclure sa mission à Addis-Abeba en Éthiopie.
Claustephy Mbuatas