La situation des embouteillages à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo reste très préoccupante, malgré la construction depuis près de 10 mois des saut-de-mouton. À l’assemblée provinciale de Kinshasa, mardi 10 mai 2022, les députés ont demandé au gouvernement provincial de placer des caméras de surveillance sur les carrefours et les grandes artères de la ville de Kinshasa afin de détecter tous les semeurs des embouteillages.
Au cours de cette séance plénière consacrée à la réplique du Ministre Provincial de l’Intérieur, Sécurité et Justice, Didier Tenge Te Litho ainsi qu’à la question orale avec débat adressée au Ministre Provincial du Budget, Plan, Transports et Voies des Communications ; les élus du peuple kinois ont présenté une série de recommandations au gouvernorat. Parmi les demandes les plus alertantes, celle d’installer des caméras de surveillance sur les carrefours et les grandes artères de la ville de Kinshasa afin de détecter tous les semeurs des embouteillages, que ça soit les conducteurs des véhicules qui violent le Code de la route ou les policiers de roulage qui sont dans l’abus.
Au cours de cette plénière, il a également été demandé à l’exécutif Provinciale de procéder au démantèlement et la suppression de tous les marchés pirates dans la ville de Kinshasa, notamment le cas du marché de la place de la Voix du Zaïre dans la commune de Kinshasa.
Concernant les cimetières, le Ministre provincial de l’Intérieur a été appelé à lancer les travaux d’aménagement des sites des cimetières publics existants dans la ville de Kinshasa, mais également à matérialiser le projet de construction d’un panthéon moderne dans la ville de Kinshasa, dont les crédits de financement y relatifs sont prévus dans le budget de l’exercice 2022.
Enfin pour lutter contre l’insécurité dans la ville de Kinshasa, l’Assemblée plénière a demandé au ministre provincial de l’intérieur, sécurité et justice à apporter un appui matériel à la police et procéder à la mise à niveau des policiers affectés dans les différents sous-commissariats de la ville de Kinshasa ; et de solliciter du Commissariat Provincial de la police de la ville de Kinshasa le contrôle et l’identification réguliers des agents commis dans les différents sous-commissariats afin d’éviter l’intrusion des non-policiers dans le rang de ceux-ci.