La Direction Générale de l’Agence Congolaise des Grands Travaux a reçu, le lundi 31 janvier dernier, la société GED Africa pour une réunion d’évaluation des travaux préliminaires du projet Kasomeno-Kasenga-Chalwe. En présence des cadres du ministère des infrastructures de la RDC, les deux parties ont noté une évolution considérable du projet.
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Le Directeur Général de l’ACGT l’ingénieur Charles Médard Ilunga qui a ouvert ces travaux a salué la parfaite collaboration qui se constate entre les parties prenantes au projet. Présentant ses vœux au partenaire de GED Africa, il a souhaité que l’année 2022 apporte une autre dimension dans les réalisations de ce projet.
Ces échanges ont permis de faire un état de lieu des travaux préliminaires, où l’on constate notamment qu’il faudrait multiplier des efforts dans la partie zambienne car les travaux sont légèrement en retard par rapport à ceux de la République Démocratique du Congo. Dans la partie congolaise, il a été mis en avant l’évolution de la déviation de Makungu sur 11 kilomètres qui constituent les travaux préliminaires. Une ouverture de l’emprise sur 20 mètres a été réalisée par la firme Katanga Construction Service, qui recharge actuellement en latérite les derniers mètres de la route. Plusieurs carrières de latérite ont été découverts non loin du tracé, une aubaine pour le projet car il n’y interviendra pas de plus-value de transport.
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À cet effet, il a été noté que le projet s’exécute déjà à 65 % dans l’ensemble, et d’ici fin février tout devrait donc être bouclé, pour cette route rendra ainsi possible d’aller en voiture de Makungu à Kaluba. Le projet ne sera cependant complet qu’avec les travaux définitifs, qui consisteront en la construction d’un pont à hauban de 345m de portée sur la rivière Luapula à hauteur du village Chalwe, et l’asphaltage de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe-Mwenda.
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Côté congolais, la RN 35 sera bitumée et prolongée jusqu’à Chalwe sur 91 km. Et du côté zambien, la route M3 sera modernisée sur 85 km depuis le pont jusqu’à Mwenda, dans le district de Mwense. Ainsi la route à péage, longue de quelque 180 km, s’étendra de part et d’autre de la rivière. Ce projet réalisé par les deux pays présente un avantage de raccourcissement du trajet de dar-es-Salam en Tanzanie à Lubumbashi d’environ 285 kilomètres.
Le PDG de GED Africa, Klaus Findt a néanmoins présenté quelques préalables dont il faudrait tenir compte afin d’une bonne effectivité, notamment la formalisation des éléments des contrats afin que les deux concessions se rapprochent le plus possible dans leurs formes. Cette séance de travail s’est alors clôturée par l’analyse du contrat de concession qui sera prochainement signé entre GED Africa et le ministre en charge des Infrastructures.
L’ingénieur chef de projet Eric Ngilo Makombela a renseigné que cet “évènement” peut être attendu pour fin février et les travaux proprement dit débuteront fin juin, « car actuellement se procède l’analyse des soumissions pour arriver au recrutement de l’entreprise qui exécutera ces travaux. »
À savoir que ce projet réalisé par les deux pays présente un avantage de raccourcissement du trajet de Dar-es-salam en Tanzanie à Lubumbashi d’environ 285 kilomètres.