Surnommé l’homme de « 6600 phases », Radja s’était imposé comme une icône de la danse durant les années Zaïre. Il s’était fait un nom suite à ses pas de danses mémorables mais surtout particuliers, inspirés d’une symbiose des mouvements d’arts martiaux japonais et de la musique typique zaïroise à l’époque.
Appelé également « Japonais », le danseur était un grand amateur de la culture nippone, l’associant à celle de son pays, créant ainsi un mouvement, sinon un style hors norme. Comme plusieurs musiciens de l’époque, Kula était également dans la sape, s’habillant de grandes marques de la mode japonaise ou des tenus de Samouraï.
Mbuta Muntu Radja Kula immortalisait dans sa vision artistique une création culturelle entre le Zaïre et le Japon. Une chose qui lui avait bien réussi.