Depuis un certains temps un groupe de jeunes, déjà identifiés, véhicule des messages dans les réseaux sociaux, faisant état d’un acharnement contre madame le DG de la DGPEK, Kingunza.
Nous rappelons à l’opinion publique qu’il ne s’agit nullement d’un problème particulier mais plutôt d’une mission diligentée dans le cadre des prérogatives reconnues à la brigade anti fraude de Kinshasa notamment de prévenir, détecter, investiguer le comportement frauduleux visant à compromettre la maîtrise des recettes et des dépenses publiques ainsi que l’équité fiscale de la Ville de Kinshasa.
Fort de ces attributions, la brigade anti-fraude de Kinshasa a initié une mission de collecte de documents auprès de la DGPEK en date de 27 mai 2021 se référant à la dénonciation du 24 mai de la Commissaire générale en charge de culture et arts.
Il est étonnant qu’une simple demande de documents puisse être considérée comme un acharnement sur Mme Régine Kingunza Sinkita. Par ailleurs, on ne peut pas comprendre qu’un mouvement soit disant citoyen puisse défendre ou s’insurger contre une mission officielle diligentée par la Ville de Kinshasa et refuser qu’une gestion d’une personne détentrice d’un mandat public puisse être contrôlée. On serait tenté de penser que madame Kingunza a des choses à cacher c’est pour cela qu’elle se fait passer pour une victime.
Ce qui est certain, madame Kingunza n’est pas l’ange que ledit mouvement « citoyen » semble présenter. Nous avons en notre possession non seulement le rapport de son directeur général adjoint chargé des finances que nous annexions fustigeant sa gestion, mais aussi la lecture de la lettre no SC/0200/GPK/CG/CAMCN/CAB/YTI/NMJ/VKj/2021 de la commissaire en charge de Culture et Arts dans laquelle nous pouvons retenir entre autre ces observations :
- Manque de preuves dans le remboursement des prêts bancaires de sorte que la tutelle ne sait en retracer la totalité ;
- Demande de prêt non soumise à la tutelle (le contrat de prêt signé par la banque, le plan de remboursement, les preuves de remboursement à ce jour, la copie de la lettre du gouverneur autorisant l’ouverture de la ligne de crédit) ;
- Absence de clarté dans la paie des agents ;
- Présentation de dépenses sans soubassements etc.
Les autres informations en notre possession provenant des sources sûres portant sur le rapport sur l’état de lieux des finances et administration au sein de la DGPEK, démontrent notamment l’absence de note de service ou instruction fixant les limites des pouvoirs aux divers niveaux de responsabilité donnant lieu à des abus comme la signature d’une note de frais sans numéros d’un montant de 194.971.400,00 cdf.
Egalement comme la lettre de demande d’explication de ce 09 juin 2021, du Directeur Etudes, Techniques et Opérations envers le Chef de Division Opérations faisant état de l’encaissement irrégulier d’une somme de 217.300 $ non correspondante aux notes de perception d’un montant de 168.300 $ des taxes et 79.000 $ pour les frais venant d’une société de télécommunications de la place. Toutes ces irrégularités sont toujours au nom de l’acharnement ? Ou doit-on faire la sourde oreille face à des magouilles qui font perdre des millions à la Ville ? Mais à quel taux sont calculés ces frais administratifs ? D’après quelle commission ? Ne doit-on pas en savoir plus ? Et malgré l’ordre de l’autorité urbaine d’orienter toutes recettes dans le compte receveur, cette régie continue à s’entêter, en orientant certaines dans le compte de la régie pour en avoir la gestion libre.
Il est aussi regrettable, de ramener la question reprise de la Brigade Anti-Fraude de Kinshasa à des considérations d’ordre tribalo-ethniques.
En conséquence en lieu et place de s’attaquer à une dame préalablement « élargie » par la justice pour manque des preuves, le mouvement citoyen devrait encourager le travail de la Brigade Anti-Fraude de Kinshasa qui ne fait rien d’autre que d’aider la ville de Kinshasa et son gouverneur à lutter contre les anti-valeurs et rechercher le bien-être de ses administrés.