Me Benoît Tshibangu appel au respect de la constitution après le délogement forcé des résidents de sa parcelle sise sur avenue de la Gombe N° 40, dans la nuit du 26 au 27 Mai 2023 vers 3H du matin par des personnes lourdement armés.
« Un délogement brutal et très agressif », tels sont les mots de Me Benoît qui décrit ce qu’à subit les résidents de sa parcelle.
Après la l’achat de la parcelle sise sur l’avenue de la Gombe N° 40, inscrit au plan cadastral sous le N° 65 Bis. Maître Benoît aurait reçu cette portion de terre après un contrat de vente dont le certificat serait inatacable (ne peut être attaqué juridiquement) par le général Baruti MILENGE Louis, qui, à son tour, l’a obtenu après un contrat de session avec le gouvernement représenté à cette époque par l’ancien ministre de portefeuille, feu Kinzonzi.
Ayant tout les documents et étant propriétaire d’une portion de terre, l’avocat est allé en Europe pour des soins médicaux. Delà il apprend le drame.
« J’apprends depuis l’Europe, où j’étais pour des soins médicaux que des militaires lourdement armés et cagoulé ont arrêté, tabassé et molesté les personnes trouvées dans la parcelle, des personnes responsables de familles. Il les ont emmené au Demiap, où ils ont resté pendant un quart d’heure pendant que leurs biens meubles ont été jeté » a-t-il déclaré.
Cet acte est justifié par Monsieur KANANGILA, conseiller du ministre de l’urbanisme et habitats Puis MWABILU, comme un délogement dit « Administratif régulier ».
Un concept que la loi ne reconnaît pas, selon maître Benoît qui accuse le ministre d’instrumentaliser les fonctions gouvernementale qu’il exerce
Le ministre d’État quant à lui reproche à l’avocat le manque d’acte translatif ou contrat entre le vendeur et l’acheteur.
Après avoir introduit un recours qui n’a pas été répondu par le ministre malgré l’accusé de réception signé, Maître Benoît décide de saisir le conseil d’État qui, après avoir constaté la présence de tout les documents demandés en ordre, a finalement tranché dans son arrêté R.A 673 du 23 Janvier signifié, ce qui vaut acte.